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Maisons à colombages, théâtre à colonnades, kiosk à musique, commerces florissants, en une nuit la ville de Saint-Lô a troqué son statut de ville préfectorale, prospère et calme pour le surnom peu flatteur, attribué par Samuel Beckett, de « Capitale des ruines ». La libération de Saint-Lô fût compliquée, les pertes furent considérables et les bombardements successifs du 6 juin 1944 ont transformé la ville à jamais.
Découvrez, au travers d’une balade, les vestiges d’une page d’histoire qui a marqué Saint-Lô à tout jamais !
Vestige d’une ancienne léproserie du XIVe siècle, la Chapelle de la Madeleine, classée monument historique en 1974 a été acquise par la ville de Saint-Lô en 1988. Les travaux de restauration entrepris aussitôt furent achevés en 1994. Lors des préparatifs du 50e anniversaire du débarquement, la municipalité eut l’idée d’en faire un Mémorial en l’honneur des soldats des 29e et 35e Divisions ayant combattu pour la libération de la ville.
Sont rassemblées des photos évoquant les combats et la libération de la ville, des plaques commémoratives, des tableaux et drapeaux offerts par les vétérans et des personnalités américaines, ainsi que des objets personnels leur ayant appartenu. Inaugurée en mai 1995, en présence d’un groupe de vétéran de la 29e Division, il est ouvert chaque année du 1er week-end de juillet jusqu’aux Journées du Patrimoine, mi-septembre.
Le 18 juillet 1944, en fin d’après-midi et au bout de 43 jours de combats incessants depuis son débarquement sur la plage d’Omaha Beach le 6 juin 1944, à l’aube, la 29e Division, commandée par le Général Charles Hunter GERHARDT, entre dans Saint-Lô par la route d’Isigny.
Une plaque scellée dans le mur du cimetière et rappelant cet événement a été inaugurée le 4 juin 1994, dans le cadre des cérémonies du 50e anniversaire du débarquement. Cette portion de la route d’Isigny s’appelle désormais rue Général GERHARDT.
En ce mausolée, le Major Glover S. JOHNS Jr Commandant le 1er Bataillon du 115e Régiment 29e Division US installa son Poste de Commandement après que d’intenses tirs de l’artillerie allemande l’eurent obligé à quitter celui établi Carrefour de la Bascule, aujourd’hui baptisé rond-point du Major Howie, dès son entrée dans Saint-Lô, le 18 juillet 1944, à la tête des premiers éléments de la Division.
Le Mausolée Blanchet est situé dans le cimetière, rue Général GERHARDT, en entrant à droite.
Avant la guerre, le Major Howie enseignait à l’Académie Militaire de Staunton en Virginie. En 1947, l’Académie décidait de l’honorer tout particulièrement en plaçant un buste de bronze devant l’un de ses bâtiments. Quelques mois plus tard, l’Académie offrit à Saint-Lô un buste identique. Inauguré le 18 juillet 1948, il fut d’abord placé devant l’église Sainte-Croix puis transféré dans le carrefour qui porte désormais son nom, en juin 1969.
Le monument érigé à cet effet fut inauguré lors des cérémonies du 25e anniversaire du débarquement, en présence de l’épouse et de la fille du Major Howie. Le monument est l’œuvre de l’artiste saint-lois Robert Mauduit dit Witt.
Le 16 juillet 1944, en soirée, le Major Thomas Dry Howie commandant le 3e Bataillon du 116e Régiment d’Infanterie (29e Division) reçoit pour mission du Général Gerhardt de mener l’attaque pour prendre Saint-Lô. Alors qu’il s’y prépare, le 17 juillet au matin, il est tué d’un éclat de mortier, non loin de la Madeleine. Pour cette raison, le Général Gerhardt tient à ce que le corps du Major accompagne les premiers éléments de la 29e lors de l’entrée dans Saint-Lô. Recouvert d’un drapeau américain, il fut déposé, le 18 juillet 1944, sur les ruines du clocher de l’église Sainte-Croix. Une plaque apposée contre le mur de l’église en fait souvenir.
Construite en 1824, la Prison de Saint-Lô fut détruite dans la nuit du 6 au 7 juin 1944. Les Allemands y avaient laissé enfermées près de 150 personnes, dont un grand nombre de résistants. C’est pour le symbole qu’elle représente que le Conseil Municipal de Saint-Lô décida d’en conserver la porte d’entrée. Une urne contenant des cendres de déportés est placée au pied de la porte. Mémorial en l’honneur des victimes de la répression nazie, elle est devenue monument départemental de la résistance.
La porte de la prison est située place du Général de Gaulle, face à la mairie.
Lorsque les premiers éléments de la 29e Division entrent dans Saint-Lô le 18 juillet, l’église Notre-Dame apparaît très mutilée, les voûtes de la nef et des bas-côtés sont effondrées, les vitraux du chevet et des façades latérales sont arrachés… mais les 2 tours restent intactes !
Sous les coups de l’artillerie allemande, la tour nord tombera dans la soirée du 18 juillet et la tour sud dans la journée du 19. Fallait –il les reconstruire ? Yves-Marie Froidevaux, Architecte des Monuments Historiques de la Manche explique sa démarche : « La façade ouest de l’Eglise Notre-Dame portera devant les générations à venir les stigmates du drame de 1944… Ce sera la cathédrale blessée… un cri, une prière en faveur de la paix ».
En se rendant à l’église Notre-Dame, on pourra voir rue Carnot, un obus encastré dans l’angle d’un contrefort.
Adossé à la paroi rocheuse, sous la Tour des Beaux-Regards, le monument dédié à la mémoire des victimes civiles du 6 juin 1944 a été inauguré à l’occasion des cérémonies du 25e anniversaire du débarquement. Dans son livre « Quand St-Lô voulait revivre » A. Lefrançois écrit « on chiffre à 397 le nombre total de victimes y compris les disparus, soit 354 plus 43 retrouvés à la prison ». Certains parlent de 800.
En mars 1943, les Allemands décident de creuser un souterrain sous le rocher pour y installer un hôpital militaire. Encadrés par 5 civils allemands, une quinzaine d’ouvriers français et étrangers, la plupart requis au titre du Service du Travail Obligatoire, travaillent sur ce chantier jusqu’en juin 1944. Dans l’après-midi du 6 juin 1944, un officier allemand accepte que les malades de l’hôpital, situé en face du rocher puissent y être transférés. Dans la nuit, ils furent rejoints par ceux qui fuyaient la ville en feu. Quelques 700 personnes y furent accueillies et soignées. Quelques-unes y moururent. Aujourd’hui, le sol y étant rehaussé, la porte d’entrée du tunnel se trouve en partie dissimulée, mais une plaque apposée tout à côté sur le rocher rappelle les événements.
Le souterrain se situe au pied des remparts – Rue de la Poterne.
Apposée à l’angle du commerce situé à l’intersection des rues Saint-Thomas et Valvidemesle, la première pierre de la reconstruction a été inaugurée par le Président Vincent Auriol le 6 juin
Construit avec la contribution financière américaine, l’Hôpital Mémorial France – Etats-Unis est inauguré le 10 mai 1956. Son architecture fonctionnelle et esthétique est toujours contemporaine. Une mosaïque monumentale réalisée par Fernand Léger rend hommage à la paix et à l’amitié franco – américaine. Se mêlant aux couleurs vives des drapeaux français et américain, 2 mains se tendent, pleines d’espoir, vers cette terre du Cotentin, symbolisée par une branche de pommier fleurie.
L’Hôpital est situé rue Dunant, direction route de Villedieu.
Jusqu’en juin 1944, l’Hôpital de Saint-Lô se trouvait au bord de la Vire, près du rocher des Beaux-Regards. Après la destruction de l’établissement, les habitants de la ville et des environs sont soignés dans des conditions très précaires. Dès le début de 1945, la Croix Rouge Irlandaise propose à la Croix Rouge Française d’implanter un hôpital, constitué de 25 baraques en bois en fournissant le personnel et le matériel. L’Hôpital Irlandais commence à fonctionner en Noël 1945. Dirigé par le Colonel Mac Kinney, il comprend 12 médecins et chirurgiens, 23 infirmières et 7 administratifs, dont le célèbre écrivain Samuel Beckett. L’Hôpital sera cédé le 31 décembre 1946 à la Croix Rouge Française, en attendant la construction de l’Hôpital Mémorial France – Etats-Unis.
Un monument est situé rue Maréchal de Lattre de Tassigny, à l’entrée du Collège Pasteur, exprime la reconnaissance de Saint-Lô à la Croix Rouge Irlandaise.
Un lieu chargé de souvenirs, un des rares gardés intacts qui conserve la mémoire de l’exode des saint-lois lors des bombardements de juin 1944. Des milliers d’entre eux y ont passé quelques heures ou quelques jours et se souviennent encore de la solidarité et du réconfort que leur apportaient les habitants du Hutrel. Tous les ans, le jeudi de l’Ascension, une messe est célébrée devant la statue de la Vierge en souvenir de ces jours sombres.
Prendre la route de Tessy, dernière route à droite avant le pont de la rocade.
Quitter Saint-Lô par la route de Tessy-sur-Vire. Dans le virage faisant suite aux dernières maisons, se porter à hauteur du panneau indiquant sur la gauche « Mur des Fusillés ». Laisser son véhicule sur le côté droit de la route. Emprunter, à gauche, le sentier donnant accès à un stand de tir près duquel a été érigée une stèle commémorant le sacrifice de nombreux résistants fusillés là au petit matin, pendant l’occupation.
À découvrir également, la Ferme de Boisjugan aujourd'hui musée éthnologique du Bocage normand, où de nombreux Saint-Lois se sont réfugiés lors de leur exode (panneaux explicatifs visibles à l'accueil).
Pour découvrir l'itinéraire de la libération de Saint-Lô en format audioguide et gratuit, rendez-vous sur notre page dédiée : saintlo-tourisme.fr/parcours-de-la-liberation-de-saint-lo