En raison des conditions météorologiques, le spectacle "Blues for dos gardenias" à Tessy Bocage est malheureusement annulé.
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En raison des conditions météorologiques, le spectacle "Blues for dos gardenias" à Tessy Bocage est malheureusement annulé.
On attribue à Charlemagne, lors de sa venue dans la région en l’an 800, les premières fortifications en bois pour protéger la ville des invasions normandes. La citadelle, elle, date du 15ème siècle environ et fut détruite en partie en 1812 puis durant les bombardements du 6 juin 1944.
En 1812, une partie des remparts fut détruite à la demande de Napoléon 1er, afin de développer la ville en dehors de l’enclos et inciter ainsi les habitants à déménager vers les faubourgs. Saint- Lô perd alors sa vocation industrielle pour devenir un grand centre administratif, avec la création du palais de justice en 1823, la prison en 1824 et l’Hôtel de ville en 1849 le long de la rue Carnot.
En mars 1943, les Allemands qui occupent la ville de Saint-Lô décident de faire creuser ce souterrain pour y installer un hôpital militaire. Dans l’après- midi du 6 juin 1944, un officier allemand accepte que les malades de l’hôpital, situé en face du rocher à l’époque, puissent y être transférés. Dans la nuit, ils sont rejoints par ceux qui fuient la ville en feu ; 700 personnes y sont accueillies et soignées.
Après-guerre, le souterrain fut utilisé comme cave d’affinage pour le fromage « Elle et Vire ».
Continuez en empruntant sur votre droite la rue Torteron et longez les remparts. Vous pouvez voir en passant, adossé à la paroi rocheuse, un monument dédié à la mémoire des victimes civiles du 6 juin 1944.
L’édifice est construit par étape à partir du 13ème siècle, en fonction de la place disponible dans l’enclos, fortement urbanisé. Les bâtisseurs du 17ème siècle donnent à ce vaisseau de pierre, dominant la haute ville, tant de majesté qu’on lui attribue volontiers le titre de cathédrale. Profondément marqué par les bombardements de juin 1944, l’édifice, de style gothique flamboyant, conserve dans sa restauration les stigmates de la guerre. Sa façade ne fut pas restaurée; à sa place, un mur de schiste vert clôt la nef. Après la visite de l’église Notre-Dame, remontez la rue Carnot et longez l’église : vous pourrez admirer un obus datant de la Seconde Guerre Mondiale, encastré dans l’angle d’un contrefort, et la curieuse chaire extérieure (il en existe que quatre en France) permettant de faire des sermons dans la cour du palais épiscopal.
À l’origine la hauteur d’une tour et de sa flèche mesuraient 81,25 mètres de haut, soit la hauteur de plus de 30 étages !
Continuez tout droit et dirigez-vous vers la place du Général de Gaulle. Rendez-vous vers l’ancienne porte de la prison.
La « porte au lait » est une des entrées de la citadelle, elle protégeait le côté sud de la ville. En empruntant la rue « porte au lait », vous passez sur le pont sous lequel passait le « Torteron », un ruisseau maintenant canalisé sous vos pieds.
Cette porte se nomme ainsi car les paysannes y passaient pour aller à la place Gambetta (parvis de l’église Notre Dame) afin de vendre leur lait. En effet, la production laitière était très importante dans la région Saint-Loise. La statue d’une laitière normande est d’ailleurs visible sur la place de l’hôtel de ville.
Si vous levez les yeux sur la muraille, vous apercevrez le blason de la ville : une licorne furieuse. Farouche et insaisissable, cet animal mythique ne peut être approché que par une vierge. Sa pureté, sa droiture l’associe à l’image de la vierge Marie, patronne de la ville.
Continuez tout droit et dirigez-vous vers la place du Général de Gaulle. Rendez-vous vers l’ancienne porte de la prison.
Construite en 1824, la prison de Saint-Lô est détruite dans la nuit du 6 et 7 juin 1944. 76 patriotes et résistants enfermés dans la prison sont victimes des bombes. Seule la porte de l’édifice subsiste. Elle est devenue le monument à la mémoire de la résistance et des victimes du nazisme. Une urne contenant des cendres des déportés est placée au pied de la porte.
Dirigez-vous vers la statue de la laitière normande qui se trouve au coin de la place derrière la porte de la prison.
Créée par Arthur le Duc, sculpteur de Torigni-sur-Vire (Torigny-les- Villes) une commune située à 15 km au sud de Saint-Lô. Elle est le symbole de la richesse laitière de la région Saint-Loise. Erigée en 1887 devant l’église Notre-Dame cette statue de bronze fut ensuite déménagée vers le square des Beaux-Regards et trouve sa place devant l’hôtel de ville en 1984. Elle représente une paysanne normande, marquée par le travail difficile de la ferme. Elle porte sa canne à lait, lourde de 15 kilos, sur l’épaule ainsi que des orties dans son tablier. Elle fut déboulonnée et fondue en 1944 par les allemands et fut reproduite par Pierre Debrée en 1984 sous la demande des Saint-Lois.
Cette tour médiévale est le seul vestige subsistant de la citadelle. Elle présente encore l’amorce du mur très épais qui refermait l’enclos, c’est-à-dire le quartier à l’intérieur des remparts. Il y avait jadis deux tours : la tour de la Poudrière que vous voyez ici et la tour Dame-Jeanne qui fut détruite. Ces deux tours servaient à défendre la ville du côté Est.
Cette tour se nommerait ainsi car c’est ici qu’aurait été entreposée la poudre à canon.
Empruntez le chemin piétonnier. Il mène à l’une des entrées de l’ancienne forteresse de Saint-Lô.
Cette porte dont il subsiste l’arche était une des entrées de la ville. Elle se nomme ainsi car elle mène à la rivière « La Dollée ». Il faut s’imaginer ici, au Moyen-Âge, des maisons et des commerces de chaque côté de cette route étroite.
Elle s’appelait à l’époque la rue «Porte Dollée ». Elle a été le lieu de batailles importantes en particulier pendant les guerres de religion.
C’est par cette porte que s’est enfui le capitaine protestant G. De Montgommery lors du siège de Saint-Lô par les catholiques en 1574.
La Vire que vous voyez ici est le fleuve qui traverse Saint-Lô, il fait environ 130 km de long. Il prend sa source dans le sud du département à Chaulieu et se jette dans la mer de la Manche à la baie des Veys. Ce fleuve est classé voie navigable en 1835. Il est alors sillonné par des navires à fond plat : des gabares, qui assurent le transport de marchandises.
L’arrivée du train provoque un déclin du trafic fluvial ; la Vire est déclassée et devient un lieu d’activités nautiques et de loisirs. Le chemin de halage se transforme ainsi en lieu de promenade.
En 1911, 1478 bateaux transportant 27000 tonnes de matériaux et de produits du terroir transitent par la Vire.
Continuez le sentier afin de vous diriger vers la Tour des Beaux-Regards.
Promontoire naturel de schiste, découpé par les vallées du Torteron, de la Dollée et de la Vire, le rocher permet de contrôler ce point stratégique de plusieurs routes et d’un fleuve navigable. Elle domine le flanc le plus escarpé du rocher (plus de 30 mètres de haut). Elle offre de son sommet une large vision des quartiers riverains.
Vous pouvez apercevoir en regardant vers le sud l’hôpital Mémorial France-États-Unis financé en partie par les Américains en dédommagement du bombardement de 1944.